13 hérissons sauvés par les gendarmes à Chinon

Photo: Fexri Mustafayev

Une amende ou une peine de prison, voilà ce que risquent les ravisseurs chinonais qui conservaient des hérissons en cage avant de les cuisiner.

Ils allaient finir dans les assiettes. Mais les gendarmes leur ont évité ce destin. Roulés en boule comme à leur habitude et entassés dans une cage, c’est ainsi que les gendarmes ont découvert 13 hérissons dans une maison entre Bourgueil et La Chapelle-sur-Loire (dans l’Indre-et-Loir).

Photo: Gendarmerie d'Indre-et-Loire (page Facebook)

Photo: Gendarmerie d’Indre-et-Loire (page Facebook)

La découverte était inattendue, alors que les gendarmes intervenaient dans le cadre d’une perquisition pour abus de confiance et escroquerie, ils sont tombés sur la cage contenant les animaux. Heureusement, car d’après les gendarmes les hérissons devaient terminer au menu du prochain déjeuner. Pour certaines ethnies, comme par exemple les tziganes, le hérisson est un plat traditionnel. De plus, sa viande aurait des propriétés thérapeutiques.

Photo: Gendarmerie d'Indre-et-Loire (page Facebook)

Photo: Gendarmerie d’Indre-et-Loire (page Facebook)

Mais en France, le hérisson est une espèce protégée par la loi française. La peine des détenteurs de hérisson peut aller jusqu’à 15 000 euros ou un an de prison. Dans l’article publié sur leur page Facebook, les gendarmes rassurent : les animaux kidnappés ont retrouvé leur liberté après avoir été relâchés dans leur milieu naturel.

N. D.