20 ans de prison contre un diplomate Iranien pour avoir projeté un attentat en France

Un diplomate iranien a été condamné à 20 ans de prison pour tentative d’attentat en France. L’Iran conteste cette décision rendue par un tribunal belge, jeudi 4 février. (169)

Le projet d’attentat n’a pas abouti, mais l’intention était là. Le diplomate iranien, Assadollah Assadi, a été condamné à 20 ans de prison pour « tentatives d’assassinat à caractère terroriste » et « participation aux activités d’un groupe terroriste ». Il s’agit de la plus lourde peine pour cette infraction.

En 2018, Assadollah Assadi, avait projeté un attentat contre un rassemblement annuel d’opposants de Téhéran en France. Le diplomate et ses trois complices avaient été arrêtés avant les faits par la justice antiterroriste Belge. C’est la raison pour laquelle leur procès s’est ouvert à Anvers, en Belgique, en novembre 2020.

Les militants du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), contre qui l’attentat devait avoir lieu, ont applaudit le jugement. Ils avaient demandé à ce que la peine maximale soit attribuée au comploteur. Ses complices belges d’origine iranienne ont écopé de peines allant de 15 à 18 ans de prison ainsi que la déchéance de leur nationalité.

Condamnation de Téhéran

L’Iran s’est empressé de soutenir l’homme de 49 ans et de dénoncer le verdict. « La République islamique d’Iran condamne fermement l’annonce d’un tribunal à Anvers » annonce le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh. Selon lui : « le processus judiciaire et le verdict » sont « illégaux et en violation flagrante du droit international ».