Plusieurs dizaines de citoyens éthiopiens ont trouvé la mort lundi 2 mai à la suite d’affrontements intercommunautaires.
Selon l’AFP, « plusieurs dizaines » d’Éthiopiens ont été tués lundi 3 mai, dans l’État Amhara, dans le nord-ouest du pays. Ce sont les autorités du Benishangul Gumuz, l’État voisin, qui ont alerté l’agence de presse française.
Ces pertes résultent d’affrontements communautaires entre deux ethnies. Des assaillants non-identifiés ont fait des dizaines de victimes, membre de l’ethnie Gumuz à Jawi, ville de l’État Amhara.
« Des missions de recherche se poursuivent encore pour trouver des victimes et des survivants de l’attaque de lundi, mais je peux confirmer que le bilan se compte en plusieurs dizaines » a déclaré Geleta Hailu, responsable de la communication du Benishangul Gumuz. « Je peux également confirmer que plus de 80 personnes ont été blessées« .
Le vice-Premier ministre éthiopien, Demeke Mekonen, a immédiatement dénoncé cette attaque dans une interview accordée à l’agence de presse locale AMMA. « J’appelle les forces de sécurité à jouer leur rôle pour s’assurer que la loi soit respectée. Les forces de sécurité doivent se redéployer rapidement quand des conflits surviennent, semblables à cette tragédie« .
Il s’agissait de représailles à des violences antérieures dans lesquelles au moins 21 personnes, d’ethnie gumuz et amhara, ont été tuées samedi et dimanche près de la localité de Dangur, encore une fois dans l’État du Benishangul Gumuz.
Thibault Bruck (avec l’AFP)