Le Parlement portugais se penche ce vendredi 29 janvier sur la loi pouvant dépénaliser la mort médicalement assisté et les conditions requises à sa mise en place. Le Portugal deviendrait alors le quatrième pays européen à rendre cet acte autorisé.
Le texte qui est étudié prévoit que tous les Portugais majeurs, vivant sur le territoire et se trouvant dans des situations de “souffrance extrême” et présentant des lésions irréversibles pourront avoir recours au suicide assisté. Les maladies incurables peuvent aussi être un motif valable pour pouvoir légalement mettre fin à ses jours dans le pays. Pour se faire, la demande du malade doit d’abord être validée par plusieurs médecins, ainsi qu’un psychiatre si des doutes sont présents sur la capacité de la personne à faire un choix “libre et éclairé ”.
Une procédure réfléchie
Lors de la finalité du processus, le médecin du patient souhaitant y avoir recours devra s’assurer une dernière fois de la volonté de ce dernier. L’euthanasie devra ensuite se dérouler sous les yeux de plusieurs témoins. Tous les établissements du service national de santé ainsi que les lieux choisis au préalable par le patient pourront être utilisés. Pour que tout cela soit mis en place, la loi passera d’abord par le Parlement puis le président conservateur du pays, Marcelo Rebelo de Sousa aura le choix de, la promulguer, la soumettre à l’analyse de la Cour constitutionnelle ou y mettre son véto.