Afin de venir en aide à 20 000 réfugiés dans la région du Benishangul-Gumuz , une aide d’urgence a été débloquée vendredi. Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) a mis en place un camp d’urgence pour faire face à la crise.
Après la destruction et le pillage des camps où ils vivent, 20 000 réfugiés soudanais et sud-soudanais ont besoin d’assistance urgente dans le nord-ouest de l’Ethiopie, selon l’ONU vendredi.
Ces réfugiés fuient les combats et ont rejoint les environs de la capitale régionale, Aosa, a affirmé Boris Cheshirkov, porte-parole du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR).
Un terrain d’une capacité d’accueil de 20 000 personnes a été mis à disposition par les autorités locales pour que le HCR y installe des points d’eau, des latrines et des abris.
« Plus de 20.000 réfugiés ont pris la route sur de longues distances pour rejoindre trois sites » proches d’Asosa a expliqué Boris Cheshirkov.
Les trois autres camps du HCR dans la région (Bambasi, Sherkole et Tsore) sont encore ouverts et continuent à procurer les services de base a souligné l’organisation onusienne.
Depuis la fin 2021, la région du Benishangul-Gumuz, frontalier du Soudan et du Soudan du sud, connaît une situation très tendue. Plus de 70 000 de ces deux pays y sont réfugiés ainsi que 500 000 Ethiopiens déplacés à l’intérieur du pays.
Pour l’instant, le HCR n’a reçu que 9% des 335 millions de dollars dont il estime avoir besoin cette année pour aider l’ensemble du pays.