Ce jeudi matin, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, est monté au créneau pour défendre François Fillon. Selon lui, il doit continuer « à porter les valeurs de sa famille politique » et a toujours « la légitimité » pour le faire.
« François Fillon est un combattant, un résistant ». Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, a tout tenté pour défendre le leader de son parti, ce jeudi matin, au micro de RTL. Le coordinateur de campagne de François Fillon approuve la décision du candidat de se maintenir dans la campagne présidentielle. Il doit, selon lui, continuer « à porter les valeurs d’une famille politique qui se doit d’être présente à l’élection ».
"François Fillon est un combattant, un résistant, le sentiment de ne pas être traité comme n'importe quel justiciable", dit @BrunoRetailleau pic.twitter.com/E0IAeAC7Hv
— RTL France (@RTLFrance) March 2, 2017
François Fillon a annoncé, mercredi 1er mars, qu’il était convoqué le 15 mars par les juges en vue d’une mise en examen. Le candidat Les Républicains a pourtant réaffirmé sa place dans la course à l’élection présidentielle et a clamé son envie d’aller « jusqu’au bout », coûte que coûte. Depuis cette déclaration, son parti est divisé. Quand Bruno Le Maire a préféré démissionner de ses fonctions auprès de François Fillon et que l’UDI a suspendu sa participation à sa campagne présidentielle, Bruno Retailleau, lui, le défend encore bec et ongles.
En reprenant les propos tenus, mercredi, par François Fillon, le président du groupe Les Républicains au Sénat parle, lui aussi, « d’emballement médiatique et d’acharnement judiciaire ». Les juges auraient convoqué François Fillon sans savoir si les accusations contre lui étaient fondées. Bruno Retailleau a également réaffirmé la légitimité de François Fillon dans cette élection présidentielle, « la plus importante depuis une quarantaine d’année », selon lui. « Il n’y a pas de plan B. François Fillon a été élu aux primaires, il est donc totalement légitime. Il doit aller de l’avant », a-t-il conclu.