Le candidat d’En Marche ! a attaqué l’attitude de ses adversaires lors de son allocution sur la présentation de son programme.
Emmanuel Macron était obligé de réagir à l’intervention de François Fillon, en débutant la présentation de son programme ce jeudi. A demi-mot, il a évoqué les affaires de ses concurrents à l’élection présidentielle. Sans nommer directement François Fillon et Marine Le Pen, il a parlé d’un « moment important et grave » et a déploré le fait que certains candidats aient décidé de « s’attaquer délibérément à l’Etat de droit et à l’autorité de la Justice ».
En abordant le thème de la Justice, le chef de file d’En Marche ! a souligné que « l’indécence, les privilèges n’ont que trop duré », et a ajouté : « nous voulons des dirigeants responsables, exemplaires et qui rendent des comptes ». De même, en faisant directement allusion à François Fillon, il a estimé qu’ « appeler à des trêves judiciaires pour les cols blancs, c’est affaiblir l’autorité de l’Etat ».
Le candidat souhaite déployer une « vraie stratégie de la moralisation de la vie politique » afin d’ « éradiquer les conflits d’intérêts ». Les parlementaires, dont il veut supprimer un tiers des effectifs, devraient selon lui passer « moins de temps à légiférer et plus de temps à contrôler l’action du gouvernement ». Il souhaite également l’interdiction de toute fonction de conseil pour les parlementaires et un plus grand contrôle du Parlement.