Alors que l’ex-ministre aux Affaires européennes a officiellement pris la tête de liste LREM mardi 26 mars, elle vient de lancer sa campagne pour les européennes.
La campagne pour les élections européennes du 26 mai a bel et bien débuté. Nathalie Loiseau, tête de liste La République en Marche, était l’invitée d’Audrey Crespo-Mara sur Europe 1 ce vendredi 29 mars.
Alors que les parlementaires britanniques vote cet après-midi pour une troisième fois l’accord sur le Brexit négocié par Theresa May, la candidate s’est exprimée à ce sujet. Elle considère que l’impasse dans laquelle se trouve le Parlement britannique « ne peut pas durer ».
« C’est leur décision. Ce sont eux qui sortent, ce sont eux qui doivent savoir où ils veulent aller », poursuit Nathalie Loiseau sur Europe 1. « Mais il faut qu’ils se décident, parce que les Européens ont d’autres priorités que d’attendre que le Royaume-Uni ait pris sa décision. Ça ne peut pas durer. »
Pas de match retour face à Marine Le Pen
Questionnée sur Marine Le Pen, qui a nommé Jordan Bardella tête de liste du Rassemblement National, Nathalie Loiseau estime que son objectif est « de défendre les intérêts des Français en Europe ». Faisant référence à la présidentielle de 2017, elle continue: « Je suis pas là pour faire des matchs retours, apparemment certains oui », dit-elle en visant Mme Le Pen.
« Remettre à plat Schengen »
Nathalie Loiseau accuse les « dirigeants populistes » d’Europe de profiter des problèmes migratoires : « Certains préfèrent vivre du problème plutôt que de trouver des solutions ».
« Schengen, c‘est une invention magnifique, mais pas quand on oublie de contrôler les frontières extérieures, poursuit-elle. Il faut qu’on puisse décider qui rentre sur le territoire européen, et qu’on reprenne le contrôle sur notre destin. »
Mme Loiseau propose de « remettre à plat Schengen » et de trouver des « solutions européennes »: « Aujourd’hui, on est totalement tributaire de chaque pays. »
Ces déclarations donnent le ton de la campagne qui sera menée par Nathalie Loiseau en vue des européennes.
Clémentine Le Ridée