Le corps de la jeune femme de 18 ans, disparue depuis une semaine près d’Alès (Gard), a été retrouvé jeudi, après les aveux de l’homme placé en garde à vue.
C’est le père de la jeune fille qui a signalé la disparition de sa fille, le jeudi 26 janvier, au commissariat de police d’Alès. Le dossier a ensuite été transmis au groupement de gendarmerie du Gard, qui a entamé les investigations pour « disparition inquiétante ».
Mercredi, Mme Gensac avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour enlèvement et séquestration suite à cette disparition. Depuis, ni les survols du secteur en hélicoptère, ni le recours à des chiens pisteurs, ni les perquisitions menées n’avaient permis de la retrouver.
Un corps retrouvé
Mercredi 1er février, un homme de 39 ans, Mahfoud H., a été placé en garde à vue avec son ex-compagne dans le cadre de l’affaire. Dans les heures qui ont suivies, l’homme est passé aux aveux et a reconnu avoir tué la jeune fille.
Il a ensuite conduit les enquêteurs dans un bois de la commune des Salles-du-Gardon, village limitrophe de La Grand-Combe. Sur ses indications, les enquêteurs ont découvert un corps vers 01h00 du matin, « en bordure d’un chemin » sur un lieu isolé. Il s’agit vraisemblablement du « corps d’une jeune fille qui correspond en tous points » à la description de Sihem. Les investigations scientifiques sont toujours en cours pour confirmer l’identité, a précisé Mme Gensac.
Le suspect mis en examen
Le suspect affirme que la victime était amoureuse de lui mais qu’il refusait cette relation car Sihem était la cousine de son ex-compagne. Toujours selon ses déclarations, Mahfoud H. aurait tenté de faire taire la jeune fille en lui mettant la main sur la bouche. Sihem serait morte étouffée, rapporte Le Parisien. Des déclarations qui devront être corroborées notamment par l’autopsie.De son côté, Maître Mourad Battikh, l’avocat de la famille de Sihem, a expliqué que pour le moment, “personne n’avait connaissance” d’une relation amoureuse entre la jeune femme et le suspect. Il a expliqué que ce “n’est que la version” du suspect et qu’il est “tout à fait probable qu’elle n’ait jamais existé”.