« Remettons les parents au cœur de notre société », appelle Aurore Bergé
Les parents doivent être mis au cœur des politiques et non plus uniquement l’objet de discussions pendant les périodes de crise, selon Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles. Elle insiste sur l’enjeu de les accompagner concrètement.
« Nous devons avoir une vraie politique de soutien et d’accompagnement des parents », selon la ministre des Solidarités et des Familles. Elle se désole qu’on ne parle des parents qu’en période de crise sur Sud Radio le 13 décembre. L’enjeu : les remettre au cœur des politiques publiques. Pour cela, il faudrait, selon elle, augmenter de 30% toutes les CAF parce qu’elles financent tous les projets d’accompagnement à la parentalité. Les parents doivent être un minimum autoritaires et responsables.
La ministre aborde aussi la question du « répit parental » : les femmes qui élèvent seules leurs enfants n’ont souvent pas le temps de prendre soin d’elles. Ainsi, elle voudrait leur permettre de souffler en prenant en charge les enfants un weekend par exemple. Aurore Bergé se positionne contre l’idée que les mères doivent tout faire toutes seules.
« Remettons les parents au cœur de notre société », appelle Aurore Bergé
Les parents doivent être mis au cœur des politiques et non plus uniquement l’objet de discussions pendant les périodes de crise, selon Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles. Elle insiste sur l’enjeu de les accompagner et sanctionner.
« Nous avons besoin d’une vraie politique publique qui accompagne les parents », plaide la ministre. Elle se désole qu’on ne parle des parents qu’en période de crise sur Sud Radio le 13 décembre. L’enjeu : les remettre au cœur des politiques publiques. Comment ? Avec une mesure à double teinte : à la fois d’autorité et de soutien.
Sanctionner les parents défaillants
Aurore Bergé rappelle le rôle crucial des parents et propose de les accompagner. Toutefois, le juge d’une Commission scientifique pourra sanctionner les parents jugés « défaillants » avec des amendes ou des travaux d’intérêt général.
Elle différencie deux types de parents lors des émeutes en juin dernier : ceux qui encourageaient leurs enfants à piller et ceux qui allaient les récupérer la nuit et les mettre à l’abri. Elle compte faire prendre conscience aux parents de leur rôle majeur dans la société. Plaidant pour qu’ils soient responsables des dégâts de leurs enfants et un minimum autoritaires.
Aider les familles concrètement
Au-delà des sanctions, il s’agit aussi d’aider les familles concrètement. « Nous devons avoir une vraie politique de soutien et d’accompagnement des parents », soutient Aurore Bergé. Pour cela, il faudrait, selon elle, augmenter de 30% toutes les CAF parce qu’elles financent tous les projets d’accompagnement à la parentalité. La ministre aborde aussi le « répit parental » : les femmes qui élèvent seules leurs enfants n’ont souvent pas le temps de prendre soin d’elles. Elle voudrait leur permettre de souffler en prenant en charge les enfants un weekend par exemple.