Les autorités belges soupçonnaient un « attentat en préparation », d’après le quotidien La Dernière Heure.
Huit personnes ont été arrêtées, dimanche 4 mars, à Molenbeek après une série de sept perquisitions. Quatre ont été menées dans la commune bruxelloise où ont lieu toutes les arrestations, a ajouté une source jointe par l’AFP. Les enquêteurs soupçonnaient un attentat en préparation, selon le quotidien belge La Dernière Heure. Aucune arme, ni substance explosive n’a été retrouvée.
Les huit suspects « ont été emmenés pour audition » devant le juge d’instruction qui devrait statuer dans la journée sur leur inculpation et leur placement ou non en détention.
Les auditions en cours
Les auditions étaient en cours à la mi-journée, selon un communiqué du parquet fédéral. Le juge d’instruction antiterroriste chargé du dossier devait statuer sur les inculpations des huit suspects et leur placement ou non en détention. Les autorités n’ont donné aucune précision sur les indices et soupçons ayant conduit à ces arrestations.
« Ce dossier est totalement distinct des dossiers concernant les attentats de Paris du 13 novembre 2015 ou de Bruxelles/Zaventem du 22 mars 2016 », a précisé le parquet fédéral belge. Outre les quatre perquisitions menées à Molenbeek, trois ont eu lieu en région flamande, à Malines et Grammont.
Une « base arrière » du djihadisme
Molenbeek est connue pour être la commune d’origine de plusieurs protagonistes des attentats de novembre 2015 à Paris, dont Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos qui ont mené ces attaques. Ce jihadiste français d’origine marocaine avait été arrêté en 2016 dans cette même commune populaire qui a acquis la réputation d’être une base arrière du jihadisme international.