Test anaux, chiens renifleur, capteur de CO2… De plus en plus de techniques pour lutter contre la propagation de la Covid-19 voient le jour, entre tests épidémiologiques et gestes barrières d’un nouveau genre.
Depuis que le capteur est en place, la classe garde constamment une fenêtre ouverte, « de façon à ce qu’il y ait quand même un niveau correct ».
Les tests salivaires
« Réaliser plusieurs centaines de milliers de tests, par prélèvement salivaire » dans les universités et les lycées, c’est ce qu’a annoncé Olivier Véran, jeudi 4 février lors de la conférence de presse du gouvernement. Un test qui prendra du temps à être analysé. Les prélèvements devront être apportés dans les laboratoires avant d’avoir. Ils sont efficaces à 85 %. Ils sont aussi moins désagréables que les tests PCR.
Les test PCR
Les Test PCR aussi nommés test par « Polymerase Chain Reaction » sont fiables à 92 %. Tout comme les tests salivaires, les échantillons prélevés sont ensuite amplifiés et analysés afin de savoir si le Covid-19 est présent dans l’organisme du patient. Pour obtenir les résultats il faut attendre entre trois et quarante-huit heures.
Les tests anaux
Ils font débats sur les réseaux sociaux. Plus efficaces que les tests PCR, le prélèvement ce fait dans l’anus. Pour l’instant il n’est que développé en Chine.
Les chiens renifleurs
En Allemagne, des chiens renifleurs sont éduqués pour détecter la Covid-19. Cette technique n’est pour l’instant pas répandue. Au stade d’essai pilote, elle a seulement été testée dans l’aéroport finlandais d’Helsinki-Vantaa en septembre dernier. Ces animaux ont des capacités olfactives quarante fois supérieures à celui de l’homme. Les premiers résultats ont montré que la fiabilité du dispositif était de 94 %.
Le détecteur de CO2
Lui, n’indique pas si le Covid-19 a été contracté, il agit à titre préventif. Installé dans plusieurs écoles de l’est de la France, un capteur analyse la quantité de CO2 présente dans une salle de classe. Pour éviter la propagation du virus, il faut aérer fréquemment les pièces dans laquelle nous sommes. Dès que la machine indique « plus de 1000« , il faut ouvrir les fenêtres. Sur Europe 1, l’institutrice Oriane Stihlé, explique : « Les mesures que nous demandait notre protocole sanitaire, à savoir d’aérer toutes les deux heures, ne suffisaient pas. Depuis que le capteur est en place, la classe garde constamment une fenêtre ouverte, « de façon à ce qu’il y ait quand même un niveau correct« .
Manon Modicom