Cinq hommes comparaissent depuis le jeudi 2 mars pour le meurtre d’Eric Lalès, un policier de 37 ans tué en 2011 à Vitrolles, après une course-poursuite. Le jugement sera rendu le 17 mars.
Un « grand adolescent » introverti, fusionnel avec sa mère : c’est ainsi qu’a été décrit jeudi à l’ouverture de son procès Jean Bengler, dit « Piou », principal accusé avec Jean-Baptiste Dominici du meurtre d’un policier, tué en 2011 à Vitrolles après une course-poursuite avec des cambrioleurs. Cinq hommes comparaissent pour le meurtre d’Eric Lalès, un policier de 37 ans tué en 2011 à Vitrolles, après une course-poursuite.
Le principal accusé, Jean-Baptiste Dominici, 40 ans, aurait, d’après un témoignage anonyme, « donné l’ordre de tirer » à Jean Bengler pour ne pas être rattrapé par la police après trois cambriolages. En plus de faucher le policier de la brigade anticriminalité d’Aix, le tire de kalachnikov a tué un autre des cambrioleurs supposés.
« L’essentiel de la défense » des accusés « consiste à dire qu’aucun d’eux n’était présent ce soir-là dans cette voiture ni lors de la fusillade », a déclaré le président à l’ouverture de l’audience à Aix-en-Provence. Les traces ADN de quatre des accusés ont néanmoins été abondamment retrouvées dans les deux véhicules utilisés par les cambrioleurs.
Jean Bengler, Jean-Baptiste Dominici et un autre de leurs co-accusés encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Jean Bengler est le seul des accusés à avoir un casier judiciaire vierge au moment des faits. Le jugement sera rendu le 17 mars.
Rédaction avec AFP