Cinq kilos de crack saisis sur un go fast en Pays de la Loire

La police en pleine recherche du convoyeur de fonds de Loomis

Trois véhicules ont été interceptés la semaine dernière sur l’autoroute A11 avec cinq kilos de crack à bord. Les go fast venaient du Bénélux et devaient alimenter l’agglomération nantaise.

« Du jamais vu » dans la région, a annoncé mardi une source proche du dossier. Sept hommes âgés de 18 à 25 ans, présents à bord de la voiture chargée de drogue et de deux véhicules ouvreurs, ont été interpellés dans la nuit du 15 au 16 février, au niveau des péages de Corzé (Maine-et-Loire) et d’Ancenis (Loire-Atlantique), a indiqué cette source. Les policiers n’avaient jamais saisi une si grande quantité de crack, un dérivé de la cocaïne, dans l’agglomération nantaise.

Les hommes soupçonnés d’être les organisateurs de ce réseau local étaient déjà connu des services de police pour détention ou usage de stupéfiants, ou pour des faits de petite délinquance. Ils ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants en bande organisée et association de malfaiteurs et placés en détention provisoire.

L’enquête, confiée à l’antenne nantaise de la police judiciaire de Rennes, avait débuté en août 2014 après un premier contrôle douanier dans le nord de la France. 8,5 kilos d’héroïne avaient été saisis. Fin 2015, un nouveau contrôle dans le nord de la France, avait permis la saisie de 8,5 kilos d’héroïne et de trois kilos d’amphétamines.

Les enquêteurs avaient identifier la tête du réseau et les membres de son équipe originaires de Nantes. La semaine dernière, les douaniers attendaient patiemment le convoi go fast sur l’autoroute A11 à leur retour des Pays-Bas.

I.C