Disparus d’Orvault : les recherches se poursuivent près de Brest

La famille a disparu d'Orvault depuis le 17 février. Capture d'écran BFM TV.

Un pantalon contenant la carte Vitale de Charlotte Troadec a été retrouvé, mercredi, à Diniron, près de Brest (Finistère).

Le mystère reste entier dans l’enquête sur la famille Troadec, disparue depuis le 17 février d’Orvault (Loire-Atlantique). Une joggeuse a découvert mercredi matin un pantalon contenant dans une de ses poches la carte vitale de Charlotte Troadec, la fille de la famille, à Dirinon, près de Brest (Finistère). Soit à plus de 200 kilomètres de leur domicile. La cellule d’identification criminelle de la gendarmerie du Finistère et des hommes de la police judiciaire de Nantes et de Rennes ont enquêté toute la journée de mercredi, bouclant le secteur du lieu-dit Coat-Mez.

La voiture du fils toujours recherchée. Les enquêteurs se concentrent sur la recherche de la voiture de Sébastien, le fils de la famille, une Peugot 307 de couleur crème, seule voiture manquante au domicile de la famille. Une équipe cynophile a été engagée, ainsi qu’un hélicoptère. Menées toute la journée, les recherches n’ont rien donné. Suspendues en début de soirée, elles ont repris ce jeudi matin. De nouvelles recherchent ont également débuté au domicile de la famille à Orvault et leur quartier bouclé, indique Ouest-France.

L’affaire des « disparus d’Orvault » débute le jeudi 23 février, avec l’arrivée de la police au domicile. Des traces de sang du père, de la mère et du fils sont retrouvées à l’étage de leur maison, dans l’escalier et au rez de chaussée, et notamment sur le téléphone portable du fils. Seules des traces du sang de la fille Charlotte ne sont pas retrouvées. Une information judiciaire a été ouverte lundi pour homicides volontaires, enlèvements et séquestrations.

Le mystère reste entier. Le procureur de la République, Pierre Sennès, a alors déclaré à la presse que « si le contexte de violences graves ayant présidé à la disparition de la famille Troadec semble désormais établi, en revanche les circonstances entourant la commission des faits demeurent indéterminées et ne permettent pas de savoir si nous avons à faire à un drame familial ou à l’intervention d’une ou plusieurs personnes étrangères à la famille ». Le mystère reste entier sur la disparition des quatre membre de la famille Orvault, dont les portables n’ont plus été activés depuis le 17 février, le parquet de Nantes affirmant dans un communiqué publié lundi soir qu’il est « prématuré de désigner nominativement des personnes qui pourraient être considérées comme suspectes ».