Roxana Maracineanu a dévoilé un plan de prévention du dopage. Dix-sept mesures  pour préparer les corps et les esprits aux Jeux Olympiques de 2024.

Vendredi 29 mars, le ministère des Sports a présenté un ensemble de mesures pour améliorer la prévention du dopage dans le sport de haut niveau et amateur. À l’origine de ces dispositifs : plusieurs constats négatifs des précédentes politiques. Le gouvernement parle ainsi de « faible connaissance de la prévalence du dopage », d’un manque d’évaluation et de coordination entre les acteurs et d’une « implication inégale des fédérations ».

Le nouveau plan se décline en dix-sept mesures sur la période 2019-2024. Il propose notamment la formation systématique des sportifs de haut niveau soumis à des obligations de localisation pour les contrôles inopinés et réserve une tâche à l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

La ministre des Sports, Roxana Maracineanu a souligné « une chose qui paraît évidente » mais qui fait face à « des sportifs [qui] ne sont pas informés ».

Un renforcement de la prévention

« On va faire mieux ce qu’on faisait un peu moins bien avant », résume Roxana Maracineanu devant le Comité olympique français (CNOSF) lors du colloque annuel sur le dopage. Les moyens budgétaires prévus pour la mise en place de ces mesures n’ont pas été annoncés.

Le ministère promet aussi de renforcer les campagnes sur le dopage lié aux médicaments et aux compléments alimentaires. « On a pu relever, ces derniers temps, notamment au sein de salles de remise en forme, un certain nombre de pratiques déviantes », comme « l’utilisation de compléments alimentaires ou de médicaments pour avoir des résultats plus rapides », a expliqué Michel Lafon, chef du bureau « prévention du dopage » au ministère des Sports.

La mise en place des mesures durera jusqu’en 2024, un moyen de se préparer aux Jeux Olympiques de Paris.

Juliette Moreau Alvarez