Ebola en RDC : l’OMS maintient l’urgence sanitaire

L’OMS a prorogé mercredi 12 février l’urgence internationale de la maladie d’Ebola en République démocratique du Congo, malgré une baisse récente du nombre de cas jugée “extrêmement positive” et une révision du nouveau de la menace.

“L’épidémie doit continuer d’être une urgence de santé publique internationale”, a déclaré à la presse le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Gebreyesus, à la fin d’une réunion de spécialistes de la maladie à Genève.

Tant qu’il y aura encore un cas d’Ebola cas une région dangereuse et instable comme l’Est de la RDC, le potentiel existe pour une épidémie bien plus grande” a ajouté le Dr Tedros. Tout en espérant que l’urgence soit levée d’ici 3 mois.

De son coté, le président du comité des experts internationaux de l’Ebola, Robert Steffen a indiqué que la menace constituée par l’épidémie en RDC et dans le région était passée de niveau “très élevé” à “élevé”, en raison des avancées notables.

Notons que l’épidémie a été déclarée en 2018 dans la localité de Magina, et sévit dans les régions du Nord kivu et de l’Ituri. Environ 2 300 décès ont été enregistrés. Le patron de l’OMS a souligné qu’il se rendrait en RDC ce jeudi 13 février pour rencontrer le président Félix Tshisekedi et notamment pour évoquer du renforcement du système de santé du pays.

Insécurité

La lutte contre Ebola est constamment perturbée par l’insécurité persistante due à des violences armées dans les régions de Béni et de l’Ituri. En novembre dernier, l’OMS avait déclaré avoir du retiré 49 de ses personnels de la té-région de Beni en raison de l’insécurité.

Cette épidémie de l’Ebola en RDC est la plus grave de l’histoire depuis celle ayant touché l’Afrique de l’Ouest notamment la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone entre 2013-2016.

Le virus a été détecté en 1976 en Afrique Centrale.

EPJT avec l’AFP