Les élections locales britanniques du jeudi 2 mai ont confirmé le désamour des Britanniques pour les deux grands partis dominants, minés par le Brexit.
Des scrutins locaux étaient organisés jeudi 2 mai dans les districts nord-irlandais et dans une partie des circonscriptions anglaises. Le parti Conservateur au pouvoir a subi un lourd revers, perdant des centaines de sièges. Le Labour, le parti d’opposition travailliste, n’a pas su profiter de la fragilité du parti de Theresa May.
#LocalElection2019 latest:
▪️ Main parties hit by #Brexit backlash
▪️ Lib Dems gain seats & councils
▪️ Greens & independents also gain
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— BBC Politics (@BBCPolitics) 3 mai 2019
Le résultat révèle une frustration générale des électeurs vis-à-vis des deux grands partis, incapables de sortir le pays des méandres du Brexit.
« Ces partis ont perdu le plus de voix dans les zones où ils étaient les plus forts », analyse le politiste John Curtice. Soit le sud pour les conservateurs et le nord pour le Labour.
C’est le parti des Libéraux-Démocrates, opposé au Brexit, qui profite de la situation. « Les électeurs ont clairement indiqué qu’ils ne faisaient plus confiance aux conservateurs mais ils refusent également de récompenser les travaillistes qui tergiversent sur le grand sujet du jour: le Brexit« , a réagi leur chef de file, Vince Cable.
Ces résultats ne présagent rien de bon pour les Tories et les travaillistes pour les élections européennes, prévues le 23 mai au Royaume-Uni si un accord sur le Brexit n’est pas adopté d’ici là.
François Blanchard avec AFP