Élisabeth Borne : « 2021 est une année exceptionnelle pour l’emploi »

La ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion de Élisabeth Borne était l’invitée politique de Laurence Ferrari, ce matin sur CNews, pour répondre à l’appel à la grève interprofessionnelle ce jeudi 27 janvier. Des manifestations sont organisées en France, pour notamment demander des augmentations des salaires.

Invitée politique dans la matinale de Laurence Ferrari sur CNews, la ministre du Travail Élisabeth Borne a défendu l’action gouvernementale en matière d’emploi. Elle s’est félicitée sur les derniers chiffres du chômage en France.  » On a entre décembre 2020 et 2021, une baisse de plus de 500 000 demandeurs d’emplois sans aucune activité  » a-t-elle déclaré. « Ça nous ramène au niveau qu’on a connu il y a dix ans. On a aussi un million d’emplois depuis 2017, on bat tout les records d’embauche. »

Le gouvernement « attentif au pouvoir d’achat »

Interrogée sur la difficulté du gouvernement à résoudre la problématique du chômage longue durée, la ministre a défendu un plan d’action lancé depuis fin septembre. « On a une très forte baisse des demandeurs d’emplois de longue durée : sur les mois d’octobre et novembre, on a eu 100 000 demandeurs d’emplois de longues durées de moins et on continue« .

En réponse à l’appel à la grève interprofessionnelle prévue ce jeudi, elle a défendue l’action du gouvernement en matière de travail : plan un jeune une solution, aide à l’embauche de chômeur de longue durée, baisse du chômage sur les derniers mois… « Le gouvernement est très attentif au pouvoir d’achat depuis le début du quinquennat« .

Pécresse affine sa proposition

La ministre s’est également permis un petit tacle à Valérie Pécresse, qui a promis d’augmenter les salaires si elle était élue à la présidence de la république : « Je pense que c’est assez grave de faire croire au français que l’on peut, en un coup de baguette, augmenter de 10% les salaires« .

De son côté, l’équipe de la candidate assure que cette promesse peut être tenue. « Nous assumons toujours intégralement notre objectif d’augmentation de 10 % des salaires nets hors inflation d’ici les cinq prochaines années« , a affirmé lors d’une conférence de presse Geoffroy Didier, chargé de la communication de la candidate.

Pour ce faire l' »État prendra ses responsabilités » en finançant à l’été une baisse de 2,4 points des cotisations vieillesse des salariés, ce qui devrait entraîner une hausse des salaires nets de 3%, a-t-il ajouté.

Groupe 1