La ministre Frédérique Vidal a expliqué son projet de « campus connecté » dans une interview au Parisien. Un projet qui vise à améliorer les conditions d’études des jeunes en milieu rural.
Dans une interview donnée au Parisien ce jeudi, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal, s’est exprimée sur son projet de « campus connectés », qui a pour but de repenser la mobilité des étudiants français.
« Tout le monde n’est pas prêt à quitter la maison, pour des questions financières, mais aussi par autocensure. D’où l’idée de faire bouger, pas seulement les étudiants, mais aussi les formations », a déclaré la ministre au journal.
Pour éviter aux étudiants habitant loin des grands pôles universitaires de quitter leur département, le gouvernement va donc ouvrir des campus connectés dans 13 villes (Saint-Brieuc, Cahors, Le Vigan, Privas, Carcassonne, Saint-Raphaël, Chaumont, Bar-le-Duc, Lons-le-Saunier, Nevers, Redon, Montereau-Fault-Yonne et Autun.)
Pas seulement une formation à distance
Ces campus connectés se rapprochent d’une formation à distance, avec des cours dispensés en ligne, mais les étudiants seront accompagnés d’équipes pédagogiques. « Ils auront des vrais emplois du temps, une carte d’étudiant, les mêmes examens que les autres et au bout, le diplôme de l’université qui a conçu leur cursus« , a expliqué la ministre.
Frédérique Vidal a annoncé que les frais de scolarité seront identiques à ceux des universités classique, et les élèves boursiers seront exonérés de ces droits. D’autres dispositifs seront mis en place pour éviter les « décrochages », relativement fréquents avec les formations à distance.
Laurène Rocheteau