Une surcharge de travail a eu raison d’un salarié japonais.
Révélée d’abord par le quotidien nippon Asahi Shinbun, puis relayée par Ouest-France dans l’Hexagone via son édition du soir, l’histoire n’est pas récente mais elle vient d’être mise au jour. En septembre 2016, un citoyen japonais d’une cinquantaine d’années, salarié de la Nomura Real Estate Development Co, s’est suicidé à cause d’une surcharge de travail. En cause : 180 heures supplémentaires effectuées en à peine un mois.
Consulté par la famille du défunt, le ministère du Travail japonais a confirmé que cette mort était due au surmenage. Ce nouveau drame soulève des problèmes sur les limites du système discrétionnaire utilisé au Japon, selon lequel les employés sont rémunérés en fonction de leur temps passé en entreprise. Pour faire simple, plus ils travaillent, plus ils sont payés. Tout en faisant une croix sur leurs vacances…