Facebook se félicite de ne pas avoir relayé la vidéo intime de Benjamin Griveaux

Laurent Solly au micro de France Inter

Contrairement à Twitter, la vidéo à caractère sexuel impliquant Benjamin Griveaux n’aurait pas circulé sur Facebook et Instagram selon le patron de Facebook France, Laurent Solly.

Depuis la circulation massive d’une vidéo intime attribué à l’ex-candidat aux Municipales à Paris Benjamin Griveaux, de nombreuses voix se sont élevées contre l’influence néfaste des réseaux sociaux sur le débat politique. Cette vidéo “n’a pas été vue ni sur Facebook ni sur Instagram” a indiqué sur France Inter Laurent Solly, directeur général de Facebook France.

Celui qui a pris la tête de la branche française du réseau social en 2013 a aussi précisé que “plus de 98 %” de ce type de contenus étaient “bloqués pro-activement”. Ces vidéos sont en effet totalement interdites sur la plateformes, du fait des conditions générales d’utilisation (CGU) du site.

Des investissements massifs de Facebook pour le filtrage

Pour cela, Laurent Solly met en avant les outils développés par Facebook. Sur France Inter, il déclare aussi que les outils utilisées par le géant américain sont “extrêmement développés, puissants et efficaces”. D’autant plus qu’avec une armée de 35 000 à travers le monde coûtant “plusieurs milliards de dollars” à l’entreprise, le filtrage des contenus postés serait plus performant que sur son concurrent Twitter.

Le responsable de Facebook France insiste aussi sur la double responsabilité des réseaux sociaux, souvent coincés entre leur rôle de plateforme de liberté d’expression, et la modération des contenus sensibles qui y sont postés. “Nous avons le devoir d’assurer la sécurité de nos plateformes et la protection de nos utilisateurs”, a-t-il assuré à France Inter.

Vers une tolérance zéro ?

Après le scandale de l’attentat de Christchurch, diffusé en partie en direct sur Facebook Live, le réseau social se fait de plus en plus vigilant. Les contenus à caractère sexuel font partie de ceux envers qui les sanctions prises “sont très rudes”.

Au micro de la matinale de Nicolas Demorand et Léa Salamé, Laurent Solly prend l’exemple de Booba, récemment définitivement banni d’Instagram pour avoir diffusé des photos du rappeur Fianso nu. Un bannissement qui n’a cependant pas empêché sa manageuse de relancer un compte boobaofficial le 12 février, reprenant un nom identique au précédent.

Regardez l’interview intégrale de Laurent Solly sur France Inter :