Proposée par les députés socialistes, la loi visait à étendre le repas à 1€, aujourd’hui réservés aux élèves boursiers et précaires, au reste des étudiants.
La loi, examinée aujourd’hui en première lecture, a été rejetée à une voix près : 183 « pour », 184 « contre ». Parmi les opposants au texte on compte le camp présidentiel, qui a appelé ses députés à l’union pour le vote final, ainsi que sept députés LR.
« Je suis déçue, à une voix près le repas universel à un euro était inscrit dans la loi, mais c’est surtout les étudiants qui vont être déçus aujourd’hui« , a déclaré la députée socialiste Fatiha Keloua-Hachi, qui portait ce texte dans le cadre d’une journée réservée à son groupe.
Les députés de Renaissance ont combattu une mesure jugée « injuste », considérant qu’elle aurait bénéficié aussi à des étudiants de milieux aisés. La ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a plaidé contre la mesure, dont elle a estimé le coût à au moins « 90 millions d’euros ». Elle a souligné l’existence de tarifications sociales des repas pour « les étudiants en difficulté ».
Le repas à 1 euro avait été provisoirement élargi à tous les étudiants en 2021 durant la pandémie de Covid-19.