Guéguerre à l’Assemblée autour des “pères fondateurs” de la Sécu

Ambroise Croizat, un des pères fondateurs de la Sécu.

Le projet de réforme sur les retraites n’en a pas fini de créer des dissensions. En ce début de semaine, à l’Assemblée nationale, c’est au tour des députés de se disputer sur l’héritage des “pères fondateurs” de la Sécurité Sociale.

La voix d’Ambroise Croizat résonne encore”, voici comment s’est exprimé le tout nouveau ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, lundi 17 février en ouverture de la discussion des amendements de la réforme des retraites dans l’hémicycle. Son nom, ainsi que celui de Pierre Laroque sont souvent cité à l’Assemblée nationale en plein débat sur les retraites.

Stanislas Guerini, le délégué général de LREM a également évoqué le nom du ministre communiste ainsi que celui de l’ancien secrétaire général du PCF Maurice Thorez pour reprocher aux communistes de “ne pas être à la hauteur de leur histoire” en rejetant un texte qui prévoit “une retraite minimale” de 1 000 euros pour les carrières complètes dès 2022.

La riposte des communistes

Mardi 18 février, un jour après la prise de parole de Stanislas Guerini, le député communiste Sébastien Jumel a rétorqué devant la presse en lançant : “L’honneur des parlementaires communistes, les valeurs qui sont les nôtres (…) ont été salis par ce vendeur de panneaux solaires

Ambroise Croizat, avec le haut-fonctionnaire Pierre Laroque et le résistant Alexandre Parodi sont les hommes qui ont contribué à la mise en place de la Sécurité sociale dans une France tout juste libérée.

Le 11 février, le groupe communiste avait rendu à Ambroise Croizat en recevant son petit-fils pour contester un gouvernement qui “démolit tout ce qu’on a obtenu depuis 1945”.

 

EPJT avec Afp