Le trompettiste Ibrahim Maalouf est visé par une enquête pour avoir embrassé une collégienne lors d’un stage en 2013 dans son studio d’enregistrement d’Ivry-sur-Seine.
Le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf est visé par une enquête du parquet de Créteil pour avoir embrassé une collégienne lors d’un stage en 2013 dans son studio d’enregistrement d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), a-t-on appris vendredi auprès de la procureure Laure Beccuau, confirmant une information du Parisien. L’artiste est accusé d’atteinte sexuelle, une qualification « différente de l’agression sexuelle car elle implique le consentement de la victime mineure », a-t-elle précisé.
Fin 2013, la jeune adolescente de 14 ans, scolarisée en 3e, est en stage auprès de l’artiste, aujourd’hui âgé de 36 ans, pour une semaine. A la fin de ce stage, un baiser est échangé. « Il a évoqué un acte unique qu’il a immédiatement regretté », a commenté la procureure Laure Beccuau. Dans « un état psychologique compliqué », l’adolescente, « qui était dans une relation d’admiration face à son idole », doit être à nouveau entendue « pour l’interroger sur les déclarations de l’artiste », a-t-elle ajouté.
Une enquête préliminaire a été ouverte après une plainte déposée par les parents de la jeune fille en janvier 2016. Elle a débouché sur le placement en garde à vue d’Ibrahim Maalouf en janvier dernier à la Sûreté territoriale du Val-de-Marne, chargée de l’enquête.
L’artiste, qui a reçu la semaine dernière le César de la meilleure musique originale de film pour Dans les forêts de Sibérie, encourt une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
La Rédaction avec AFP.