Isabelle Balkany a tenté de se suicider mercredi soir dans sa maison dans l’Eure, comme l’a confirmé son mari sur RTL. Quelques heures avant, elle avait déclaré qu’elle allait “faire une grosse sieste” sur le réseau social Facebook.
L’épouse de Patrick Balkany et première adjointe au maire de Levallois-Perret, Isabelle Balkany, a tenté de mettre fin à ses jours mercredi soir, onze jours avant son procès pour fraude fiscale. Elle a avalé une dose importante de médicaments, comme l’a expliqué son mari, Patrick Balkany. Ce dernier a alerté les secours après l’avoir retrouvée inanimée dans leur maison de l’Eure. Les jours d’Isabelle Balkany, 71 ans, ne sont désormais plus en danger.
« Elle dort, elle est à l’hôpital, elle récupère. Elle va avoir du mal à s’en remettre, elle était très fortement impactée. Elle trouvait que cet acharnement était terrible » a expliqué son mari, Patrick Balkany, lors d’une interview donnée à RTL. C’est d’ailleurs cet « acharnement » que la première adjointe au maire de Levallois-Perret a dénoncé sur Facebook juste avant de faire sa tentative de suicide.
“Je ne me pose en aucun cas en ‘victime' »
https://www.facebook.com/balkanyisabelle/posts/2139489692813926%20
Dans un long message publié mercredi autour de 18 heures sur Facebook, Isabelle Balkany répète plusieurs fois qu’elle est “fatiguée”, avant de conclure : “je vais en profiter pour faire une grosse sieste”. Onze jours avant son passage devant le tribunal correctionnel de Paris avec Patrick Balkany pour fraude fiscale, son geste reste ouvert aux interprétations. “Je ne me pose en aucun cas en « victime », mais, avant de porter un jugement sur ma vie, essayez d’abord de suivre ma route, à la fois si simple et si compliquée”.
Isabelle Balkany essaie de faire passer un message dans son post Facebook : “#Jesuisfatiguée qu’un manquement fiscal qui n’a, certes, aucune excuse, mais qui a, du moins, des ‘explications’ familiales, soit, par l’écume, sciemment suscitée par certains, transformé en ‘crime’”. Très partagé, son message suscite des commentaires divers, haineux, humoristiques, ou encore réconfortants. « En tant qu’homme, personne ne peut vouloir le décès d’une personne surtout que vous n’avez commis aucun crime de sang », lui écrit par exemple un internaute, avant de lui souhaiter un prompt rétablissement.