En prison depuis 2011 pour avoir commandité le meurtre de sa femme, Jean-Michel Bissonnet a été libéré jeudi en fin de matinée. Il a obtenu le 15 février une libération conditionnelle.
Jean-Michel Bissonnet est libre. Condamné en 2008 à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir commandité l’assassinat de son épouse, il a été libéré jeudi en fin de matinée après avoir obtenu une libération conditionnelle le 15 février. Il a quitté la prison d’Eysses, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) en toute discrétion. Même si la partie civile s’est opposée à cette décision, celle-ci intervient via le jeu classique des remises de peine.
Après cette libération conditionnelle, le septuagénaire devrait comparaître devant un Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) parisien dans le cadre d’un aménagement de peine. Il devrait ensuite faire l’objet d’un placement strict sous surveillance électronique (PSE) durant un an. Période à l’issue de laquelle, il restera assujetti aux termes et obligations de la libération conditionnelle.
30 000 euros pour exécuter le « contrat »
Le riche retraité, habitant dans l’Hérault, avait été condamné en appel le 24 novembre 2011, par la Cour d’assises de l’Aude à Carcassonne, à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir commandité l’assassinat de son épouse, Bernadette, abattue le 11 mars 2008 de deux coups de fusil à canon scié dans la villa du couple, à Castelnau-le-Lez, où avait été retrouvé son corps, le même jour.
En première instance, l’homme aujourd’hui âgé de 72 ans avait été condamné à 30 ans de réclusion. Jean-Michel Bissonnet était ainsi condamné à purger la même peine que Méziane Belkacem, celui qui, lors du procès, avait reconnu avoir exécuté le « contrat » à la demande de son patron et contre la promesse de 30.000 euros.
La Rédaction avec AFP