La sanction du FC Metz, après les jets de pétards sur le gardien lyonnais Anthony Lopes en décembre lors d’un match de Ligue 1, a été réduite en appel à trois points avec sursis, a annoncé la Fédération française de football (FFF) vendredi.
En première instance, le club lorrain, 15e de L1, s’était vu infliger un retrait de deux points ferme et un avec sursis. Le match Metz-Lyon, interrompu à cause de ces incidents le 3 décembre, est toujours à rejouer à huis clos.
Le 5 janvier, en annonçant la sanction infligée à Metz, le président de la commission de discipline de la LFP, Sébastien Deneux, avait assumé une « décision inédite et sévère », pour sanctionner des « faits inédits et totalement intolérables ».
Dénonçant une décision « incompréhensible », les dirigeants de Metz avaient alors décidé de faire appel de la sanction. Ces derniers ont été auditionné jeudi par la commission de la Fédération française de football avant d’être informés vendredi de la réduction de la sanction à trois points avec sursis.
Le 3 décembre, lors du Metz-Lyon de la 16e journée de Ligue 1, le gardien lyonnais Anthony Lopes s’était effondré en pleine rencontre à cause d’un premier pétard lancé par des supporteurs messins. A terre, et tandis que le médecin du club était à son chevet, il avait été visé par un deuxième pétard. Après une interruption provisoire, l’arbitre avait finalement arrêté définitivement la partie.
Rédaction avec AFP