La Suisse décroche la médaille d’or de l’épreuve qui s’est tenue dans la nuit de jeudi à vendredi. La France fait chou blanc.
Ça y est, la Suissesse Lara Gut Behrami l’a fait. A 30 ans, elle décroche sa première victoire olympique au Super G de Pékin en devançant l’Autrichienne Mirjam Puchner (argent) et une autre Suissesse, Michelle Gisin (bronze). Grâce à cette performance, elle devient la première skieuse à décrocher l’or olympique du super-G, dans la foulée d’un titre de championne du monde (en 2021 à Cortina d’Ampezzo). Lara Gut-Behrami marque également l’histoire de son pays. C’est la première fois qu’une Suissesse (ou qu’un Suisse) gagne cette discipline aux Jeux-Olympiques. « Je n’avais aucune stratégie. C’était mon problème dans le passé, de trop penser à comment faire toujours mieux. J’adore le super-G, je me suis dit que cette piste n’était pas si différente de celles dont j’ai l’habitude. J’essaie de profiter mais je pense qu’il va me falloir quelques jours pour comprendre ce qui m’arrive » a-t-elle déclaré.
Un 0 pointé pour les Bleues
Si pour la Suisse, c’est carton plein, on ne peut pas en dire autant de la France. C’est un 0 pointé pour les bleues. La Française la mieux classée, Romane Miradoli, est arrivée 11e. Les autres se partagent des positions allant du top 15 au top 30 : Laura Gauché (16e), Tessa Worley (19e), Tiffany Gauthier (28e) Déçue, Worley déclare : « C’est difficile d’analyser cette course. La partie du haut je prends des mauvaises lignes, je ne suis pas assez agressive, je savais pourtant que c’était très facile, je suis trop large sur les trajectoires. Pour le reste je ne pouvais pas expliquer autant de retard, c’est pour ça que je suis déçue ».