À quelques semaines du premier tour de la présidentielle, le Rassemblement national fait face à de nombreuses défections au sein de son parti pour celui d’Éric Zemmour. Marine Le Pen a affirmé hier qu’il y avait « quelques nazis » aux côtés du polémiste. Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national (RN) est l’invité de CNews ce vendredi matin.
En baisse dans les récents sondages, Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national (RN) à la présidentielle, sera en meeting à Reims samedi. À quelques semaines du premier tour l’objectif est clair : « nous comptons sacrer Marine Le Pen présidente de la République » affirme sans hésitation Jordan Bardella, vice-président du RN.
Marine Le Pen est l’une des candidates avec le moins de parrainages pour l’instant, 35 sur les 500 requis pour se présenter à la présidentielle. Un chiffre que Jordan Bardella nuance « nous sommes autour des 430 promesses donc ils nous en manque 70 pour pouvoir officialiser la candidature de Marine Le Pen« .
Il insiste cependant « nous avons besoin que les maires acceptent de jouer le jeu de la démocratie« . Il ajoute que « beaucoup reçoivent des pressions » pour ne pas donner leur signature à la candidate du RN.
En cas de défaite au premier tour pas il n’y a pas d’alliance en vue avec d’autres candidats de droite. « Nous ne comptons pas sauver la droite mais sauver la France » a rappelé le vice-président du RN. « Je n’ai pas envie de m’allier à Valérie Pécresse ou à Xavier Bertrand » a-t-il ajouté.
Si le second tour oppose la candidate Les Républicains (LR) et Emmanuel Macron, président de la République et pas encore officiellement candidat, au coude-à-coude dans les sondages, Jordan Bardella indique que le RN n’appellera pas à voter pour l’un ou l’autre. “Entre les jumeaux Pécresse-Macron c’est difficile de choisir” détaille-t-il.