La France accorde à Dakar un financement de 2,5 milliards d’euros

Emmanuel Macron en viste officielle à Dakar, le 3 mars dernier. Photo : Soazig de la Moissonniere

La France accorde à Dakar un financement de 2,5 milliards d’euros

2,5 milliards d’euros iront dans les bourses des petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux start-ups africaines pour soutenir leur développement.

Un montant de 2,5 milliards d’euros sera consacré d’ici 2022 au financement et à l’accompagnement des petites et moyennes entreprises en Afrique. 1,5 milliard d’euros en ligne de crédit, et un milliard d’euros pour des investissements directs, selon les documents officiels consultés.
Près de 10 000 entreprises africaines sont concernées par cette ligne de financement qui sera mise en œuvre avec l’Agence Française de développement (AFD) et Proparco, l’une de ses filiales dédiée au secteur privé.
Pour l’instant, les conditions de financement n’ont pas encore été précisées.

Un projet pour relancer l’emploi en Afrique

L’initiative « Choose Africa » ne date pas d’hier. Le président français, Emmanuel Macron, s’était engagé en novembre 2017 à soutenir le développement des petits et moyennes entreprises africaines (PME). « Je suis heureux de lancer ce nouveau visage du partenariat (entre la France et l’Afrique) Choose Africa » annonce le Bruno Le Maire. « Nous manifestons cette volonté de concrétiser une idée du président français Emmanuel Macron », poursuit-il.

Ce projet permettra à l’Afrique de relever des défis démographiques et environnementaux avec 450 millions d’Africains qu’il faudra insérer dans le marché de l’emploi d’ici 2050. Un objectif que les PME et les start-ups permettront d’atteindre, selon le ministre français.

« Une idée généreuse »

Le ministre sénégalais de l’Économie et des Finances a salué et remercié Paris pour « cette idée généreuse », qui selon lui traduit « la volonté de la France d’accompagner l’innovation et la révolution de l’entreprenariat en Afrique ».

Une révolution pour l’Afrique, quand l’on sait que seule une PME sur cinq accède au crédit bancaire. Du côté des start-ups, seulement une sur dix obtient un prêt. « Cette absence de financement limite les marges de manœuvre » a ajouté Bruno Le Maire.

 

Margaux Masson