Vingt-cinq scientifiques de Syrie, de Turquie ou d’Irak vont désormais pouvoir travailler en France. Une manière d’ « accroître le rayonnement scientifique, économique et technologique » de la France.
Accueillir au sein d’établissements français des scientifiques qui fuient les persécutions de la guerre, tel est l’objectif du programme PAUSE (Programme d’aide à l’accueil en urgence des scientifiques en exil). « Cela constitue une nécessité pour accroître le rayonnement scientifique, économique et technologique de notre pays » et pour « continuer à faire de la France un grand pays, une terre d’asile, un lieu de création, une puissance scientifique », a fait valoir ce jeudi le Premier ministre Bernard Cazeneuve. Sur 55 dossiers déposés en 15 jours, 25 candidatures ont été retenues. Parmi les élus se trouvent douze Syriens, dix Turcs, un Irakien, un Algérien et un Yéménite.
D’ici à la fin de l’année, « on devrait être capable de soutenir 150/200 collègues », a précisé Alain Prochiantz, administrateur du Collège de France qui porte le programme. Lancé par le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche Thierry Mandon, le programme dispose d’une dotation gouvernementale d’un million d’euros mais recherche des partenariats avec les institutions publiques et privées.
Rédaction avec AFP