Le gouvernement syrien a confirmé ce mardi qu’il accepte les conditions de la trêve définies par Moscou et Washington.

« La Syrie annonce qu’elle accepte la cessation des hostilités, sur la base de la poursuite des opérations militaires pour lutter contre le terrorisme de Daech (acronyme en arabe de l’EI), le Front Al-Nosra et les autres groupes terroristes qui leur sont liés conformément à l’annonce russo-américaine », telle est la déclaration rendue public le 23 février par le ministère syrien des affaires étrangères. Il a aussi précisé que le régime réserve tout le droit de répondre à toute violation de l’armistice (article en russe). Les régions faisant l’objet d’un cessez-le-feu et l’emplacement des groupes terroristes, seront déterminés par Damas en collaboration avec son allié inséparable, Moscou.

Lundi dernier, les États-Unis et la Russie ont annoncé un accord provisoire sur le régime de cessation des hostilités. John Kerry et Sergueï Lavrov ont signé le texte qui prévoit la trêve à partir de minuit le 27 février. Il défini aussi les organisation classées « terroristes », contre lesquelles la lutte va se poursuivre (l’EI, Al-Nosra).

Le fait que Damas ait accepté ces conditions, donne l’espoir que la trêve sera respecté. Depuis le début de la guerre en Syrie éclatée en 2011, Bachar el-Assad désigne les opposants à son régime comme «terroristes », sans aucune distinction.

N. D.