Après un fort rebond lundi, le pétrole est de nouveau en baisse en Asie. Les investisseurs sont sensibles aux discussions entamées ces derniers jours entre les principaux producteurs de pétrole.
Le baril est retourné à la baisse en Asie avec un recul de 41 cents à 32,98 dollars. La veille, le cours avait gagné 1,84 dollar à 31, 48 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent avait pris 1,68 dollar à 34,69 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE).
La hausse est intervenue dans le contexte d’un espoir d’une réduction de la production américaine et d’un gel de la production de plusieurs autres grands pays producteurs. Daniel Ang, analyste chez Philip Futures précise qu’il ne s’agit que d’un faux espoir : « La hausse d’hier n’était peut-être qu’une tentative de l’Opep de faire croire au marché que les producteurs de l’Opep et les autres prendront une décision ».
Les cours sont particulièrement sensibles aux discussions entamés entre les grands producteurs mondiaux de pétrole ces derniers jours. Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a débuté lundi une tournée d’une semaine dans les pays du Golfe pour discuter des moyens de stabiliser les prix. Le Nigéria est le premier producteur de pétrole d’Afrique et l’or noir est la première source de revenus de son pays. La semaine dernière ce sont la Russie et l’Arabie Saoudite, premiers producteurs de brut au monde, qui se sont réunis avec deux autres gros producteurs, le Qatar et le Venezuela, pour trouver une solution à la baisse des cours. Ils se sont déclarés prêts à geler leur production à condition que les autres producteurs fassent de même.
La Bourse de Paris démarraient en baisse ce mardi, fragilisée par la baisse des cours du pétrole. A 9h l’indice du CAC 40 perdait 26,48 points à 4 272,22 points.
I.C