La levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen concerne l’affaire des tweets sur l’EI, mais pas les présumés emplois fictifs d’assistants de députés FN au Parlement européen.
Diffuser des images violentes, cela peut être puni de trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende sous certaines conditions. Et Marine Le Pen pourrait en faire les frais. Le Parlement européen a approuvé ce jeudi la levée de l’immunité parlementaire de la dirigeante d’extrême droite, réclamée par la justice française. Le parquet de Nanterre avait ouvert une information judiciaire à son encontre pour « diffusion d’images violentes ».
Il est reproché à Marine Le Pen d’avoir diffusé des images d’exactions du groupe État islamique sur son compte Twitter. Cette levée, à effet immédiat, ne concerne que cette enquête et pas celle sur des soupçons d’emplois fictifs d’assistants de députés de son parti Front national au Parlement européen, dans laquelle la cheffe de cabinet de Mme Le Pen a été mise en examen.
Rédaction avec AFP