Selon un bilan provisoire publié par le ministère de l’Intérieur ce jeudi, les violences sexuelles ont enregistré une hausse de 33 %, repartant à la hausse après la crise sanitaire. Ces chiffres s’inscrivent dans un contexte de libération de la parole des victimes.
Les violences sexuelles enregistrées par les services de police et gendarmerie ont augmenté de 33% en 2021, notamment en raison d’une hausse des déclarations pour des faits anciens, selon le ministère de l’Intérieur.
Les indicateurs relatifs aux atteintes aux personnes sont en 2021 en forte augmentation et retrouvent cette tendance haussière d’avant la crise sanitaire: augmentation de 14% pour les victimes de violences intrafamiliales, hausse de 9% pour les victimes d’autres coups et blessures volontaires, selon le bilan provisoire de la délinquance réalisé par le service statistique du ministère de l’Intérieur.
Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a fait valoir que la progression des atteintes aux personnes s’explique « principalement par la hausse, depuis le début du quinquennat, du nombre de victimes déclarées de violences intrafamiliales (+57%) et de violences sexuelles (+82%) ».
« Ces tendances, ajoute M. Darmanin, s’inscrivent dans le contexte de la libération de la parole et de la meilleure prise en considération de ce sujet par les forces de l’ordre ».
Au total, le nombre de victimes de coups et blessures volontaires (sur personnes de 15 ans ou plus) enregistrées augmente très fortement en 2021 (+12 %, après +1 % en 2020 et +8 % en 2019).
Groupe 1