La Première ministre moldave Natalia Gavrilita a présenté vendredi sa démission, après un an et demi au pouvoir. « Il est temps pour moi de partir », a-t-elle annoncé devant la presse, évoquant « un manque de soutien et de confiance dans le pays ».
Maia Sandu, la présidente, l’a remerciée pour « son sacrifice et ses énormes efforts pour gouverner à travers autant de crises ». Cette démission arrive après le survol d’un missile russe au-dessus du pays vendredi.
Un nouveau gouvernement devrait être nommé, approuvé par le Parlement où le parti de la cheffe d’Etat dispose du soutien de 63 députés sur 101 sièges.
Durant son mandat, la responsable pro-européenne de 45 ans, a dû affronter de nombreux défis avec son équipe, notamment sur le plan énergétique. Extrêmement dépendant de la Russie, le pays a subi une réduction drastique des livraisons de Gazprom après l’invasion russe. Il a aussi été victime de pannes d’électricité massives à la suite de frappes russes sur des sites énergétiques ukrainiens.
Mme Sandu a accusé Moscou d’être derrière des trafics d’armes, de biens, de traites d’humains ou de financer des manifestations antigouvernementales, évoquant une « guerre hybride ».