Des milliers de jeunes manifestent contre le réchauffement climatique, vendredi 29 mars à Berlin, avec en tête de cortège la jeune Suédoise Greta Thunberg.

L’icône du mouvement des marches pour le climat galvanise la jeunesse allemande. Greta Thunberg, rendue célèbre par sa grève hebdomadaire de l’école et ses discours chocs pour défendre la planète, est en tête de cortège des manifestations berlinoises du vendredi 29 mars.

C’est la première fois que l’icône écologiste se rend à Berlin. Il est prévu qu’elle prenne la parole à la mi-journée. Comme tous les vendredis depuis plusieurs semaines, les jeunes se sont rassemblés devant le ministère de l’Economie à Berlin, a constaté un journaliste de l’AFP.

À Berlin, grosse manif #FridayForFurture aujourd’hui avec la venue annoncée de #GretaThunberg. Des milliers d’écoliers, de collégiens et de lycéens convergent depuis le milieu de matinée à Invalidenpark, au pied du ministère de l’économie et de l’énergie. pic.twitter.com/ofLRvJVdC5

— Thomas Wieder (@ThomasWieder) 29 mars 2019

Les manifestants brandissaient des pancartes en carton appelant à « sauver notre planète » ou « Tout ce que je veux pour Noël, c’est de la neige ». La police s’attend à une participation d’environ 15 000 personnes.

Un mouvement qui ne s’essouffle pas

« On va continuer de sécher les cours tous les vendredis parce que ça ne peut plus continuer comme ça avec le climat. Il faut tirer le frein d’urgence », a lancé l’une des organisatrices à Berlin des « Fridays For future », Franziska Wessel.

Depuis décembre et la création du mouvement, la mobilisation de collégiens, lycéens et étudiants va crescendo en Allemagne, via de nombreux groupes WhatsApp. De quelques centaines fin 2018, les mobilisations du vendredi concernent depuis mi-janvier souvent plus de 15 000 élèves, dans une cinquantaine de villes allemandes.

La mobilisation en Allemagne se cristallise en grande partie autour de la sortie du charbon, programmée par le gouvernement pour 2038. Les jeunes manifestants souhaitent une sortie avancée à 2030.

Ils réclament aussi des mesures concrètes comme le développement de l’offre de transports publics dans les grandes villes, ainsi que la construction de nouvelles pistes cyclables.

Clémentine Le Ridée