Panama : le nom de Trump effacé d’un hôtel

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Le propriétaire de l’hôtel Trump International au Panama a annoncé ce lundi 5 mars avoir mis un terme au différend commercial l’opposant à la société de gestion du complexe qui appartient à la famille du président américain.

La famille Trump est depuis quelques semaines au coeur d’un conflit immobilier. L’un de leur hôtel, situé dans la ville de Panama (Panama), pourrait changer de nom.

Le propriétaire du complexe de luxe Trump Ocean International Hotel and Tower, Orestes Fintiklis, a en effet annoncé en février dernier qu’il voulait se séparer de la société de gestion gérée par la famille Trump avant que son contrat ne prenne fin.

Il a également précisé qu’il souhaiter rebaptiser l’hôtel, qui avait été inauguré en 2011 en présence de Donald Trump et de l’ancien président panaméen, Ricardo Martinelli.

Cette annonce n’a pas été du goût de la Trump organization. Le complexe de luxe appartient à la famille du président américain qui affirme que l’investisseur basé à Miami viole ses engagements contractuels en tant que propriétaire. Elle l’accuse de « fraude » et d’avoir utilisé des tactiques mafieuses pour forcer son personnel administratif à quitter le bâtiment.

La querelle a finalement pris une nouvelle tournure, ce lundi 5 mars, quand des ouvriers ont enlevé le logo Trump du complexe. Cette action fait suite aux décisions des juges du pays. « Le différend a été réglé par les juges et les autorités du pays, a annoncé M. Fintiklis dans une brève déclaration à la presse. Le Panama a fait preuve d’institutions stables, d’un Etat de droit et d’un cadre juridique favorable aux investisseurs. »

La Trump organization a toutefois insisté sur le caractère temporaire de la décision. « Il n’ y a eu absolument aucune décision d’une cour ou d’un autre tribunal quant au statut de la convention de gestion, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Trump Hotels reste confiant qu’il ne fera pas que triompher, mais qu’il récupérera tous ses dommages, coûts et honoraires d’avocats, y compris ceux qui découlent des événements d’aujourd’hui. »

AFP