La direction de l’enseigne prêt-à-porter Pimkie veut mettre en place un plan de départs volontaires. Les syndicats CGT et FO refusent de signer.
Après avoir annoncé la mise en place d’un plan de ruptures conventionnelles, l’enseigne de prêt-à-porter féminin Pimkie s’est entretenue avec ses syndicats en janvier 2018, pour négocier des départs volontaires. La marque annonçait 208 emplois concernés.
Ce lundi 5 mars, les syndicats majoritaires CGT et FO ont annoncé qu’ils rejetaient le plan, comme l’annonce l’AFP. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la Fédération des employés et cadres Force Ouvrière a annoncé : « FO ne signera pas d’accord de départ volontaire », précisant que ses membres « refusent de participer à la grande braderie que Pimkie organise pour se séparer de ses salariés ».
La CGT avait, elle, annoncé son refus dès la semaine dernière.
« Une décision qui n’empêche pas la direction d’appliquer unilatéralement ce plan », souligne L’AFP.
AFP