Mercredi 1er, le ministre de l’Intérieur a mentionné une « attaque » suite aux événements de la Pitié-Salpêtrière. Mais plusieurs témoignages et vidéos contredisent cette version des faits.
Depuis le mercredi 1er mai, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner fait face aux critiques de l’opposition. Beaucoup l’accusent d’avoir menti sur la réalité des événements du 1er mai à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, à Paris. Plusieurs opposants demandent sa démission alors que le gouvernement prend sa défense le vendredi 3 mai.
Au micro de Radio Classique, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a tenté de défendre son collègue. « Une enquête a lieu, elle permettra de savoir exactement ce qui s’est passé mais c’est évidemment, en soir, un gros problème qu’il y ait eu ce qu’il s’est passé. Après, la façon de le qualifier, c’est dans les jours qui viennent que l’on pourra le dire davantage. » Le ministre de l’intérieur est par ailleurs revenu sur ses propos vendredi matin.
« Un hôpital, ce n’est pas une zone de non droit »
Pour Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, cette polémique est « révoltante » et une perte de temps. Sur RTL, il a déclaré : « J’attends que ceux qui font l’exégèse des termes des uns et des autres puissent condamner quand même. Un hôpital, ce n’est pas une zone de non droit, ce n’est pas quelque chose sur lequel on marche comme ça, impunément. »
La #PitiéSalpêtrière et les propos de #Castaner : « Je trouve cette polémique révoltante ! Bruno Retailleau, qui excuse des comportements qui sont inacceptables, c’est irresponsable », estime @GabrielAttal dans #RTLMatin avec Yves Calvi pic.twitter.com/bbcBBupbsT
— RTL Politique (@RTLPolitique) May 3, 2019
Beaucoup se rejoignent sur la même idée : c’est à la justice de trancher. « Là, on est dans l’étymologie », a expliqué la secrétaire d’État aux affaires européennes Amélie de Montchalin sur BFMTV. « Je suis pour que les Français, quand ils vont à l’hôpital, quand ils ont des proches à l’hôpital, ils sachent qu’ils sont en sécurité », a-t-elle ajouté.
Marine Langlois