Lors des manifestations du 1er mai, plusieurs dizaines de personnes ont pénétré dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Des vidéos et des témoignages montrent qu’il n’y a pas forcément eu d »attaques », comme l’affirmait le gouvernement.
C’est à la suite de la publication de nombreuses vidéos que Christophe Castener a reconnu avoir employé le mauvais vocabulaire dans les événements qui ont eu lieu autour de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière le 1er mai. Les témoignages et vidéos du personnel de l’établissement de l’hôpital ont rapidement été récoltés par les médias. Et la notion d' »attaques » n’est clairement pas évidente.
Ici, à la Pitié-Salpêtrière, on a attaqué un hôpital.
On a agressé son personnel soignant. Et on a blessé un policier mobilisé pour le protéger.
Indéfectible soutien à nos forces de l’ordre : elles sont la fierté de la République. pic.twitter.com/BjXYFw2XzR— Christophe Castaner (@CCastaner) 1 mai 2019
Ce que les témoignages racontent
Suite à cette première déclaration, de nombreuses personnes avaient soulignés la dramatisation de l’évènement par le gouvernement, à commencer par les soignants de l’hôpital : « Il n’y a pas eu de débordements, pas d’intrusion, pas de matériel dérobés », raconte un interne à BFM TV, avant de poursuivre « l’équipe n’est pas du tout choqué, je ne pense pas qu’il y ait un véritable traumatisme ».
En effet, sur la vidéo des décodeurs du Monde, on retrouve plusieurs vidéos prises par des employés. Selon ces dernières, des personnes ont bien tenté de s’introduire dans l’établissement, mais ont été rapidement repoussé, sans heurt, par le personnel.
La vidéo des décodeurs du Monde :
Lydia Menez