Jeudi 5 mars, la Suisse a connu son premier décès lié au coronavirus. 58 cas ont été détectés dans le pays qui prend des mesures face à la prolifération du virus.
Une femme de 74 ans est morte du nouveau coronavirus dans le canton de Vaud, dans l’ouest de la Suisse, qui enregistre son premier décès lié à l’épidémie qui a tué près de 3.300 personnes dans le monde, a annoncé la police locale jeudi. « Jeudi, les services du Centre hospitalier universitaire vaudois ont avisé le médecin cantonal qu’une patiente de 74 ans infectée par le coronavirus hospitalisée depuis le 3 mars est décédée durant la nuit », a indiqué la police dans un communiqué. La personne décédée était considérée à « haut risque » par les autorités, car elle souffrait notamment d’une maladie chronique. Le premier cas en Suisse a été détecté le 25 février dans le canton du Tessin, frontalier de l’Italie.
Des mesures prises suite au décès
L’épidémie s’est désormais étendue à plusieurs régions du pays, avec 58 cas, selon le dernier décompte officiel publié mercredi soir. A Genève, où est hébergé le siège européen des Nations unies ainsi que plusieurs institutions internationales, plusieurs cas ont été signalés, dont un au sein de l’Union européenne de Radio-télévision (UER) qui organise chaque année le célèbre concours de l’Eurovision.
Les autorités suisses ont interdit jusqu’au 15 mars au moins tout événement public ou privé majeur réunissant plus de 1.000 personnes, comme le Salon de l’automobile de Genève et les carnavals. Le Championnat suisse de football est également suspendu, jusqu’au 23 mars. A Berne, le Parlement a fermé ses portes aux visiteurs. Une mesure également prise par le Palais des Nations, siège européen de l’ONU à Genève. L’ONU a aussi annulé tous les événements organisés par les ONG et les Etats en marge de la session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Jeudi, c’est l’Organisation internationale du travail qui a annoncé le report de la prochaine réunion de son Conseil d’administration, prévue initialement du 12 au 26 mars.
L’EPJT avec l’AFP