Au lendemain de la conférence de presse de François Fillon, un sondage Harris estime que seul un Français sur quatre souhaite qu’il maintienne sa candidature
En plein « Pénélopegate », le candidat Les Républicains (LR) voit sa côte de popularité entamée. Seul un Français sur quatre (25 %) souhaite qu’il maintienne sa candidature, soit une nette baisse par rapport à début février (-10 points), selon un sondage Harris Interactive* pour RMC et le site Atlantico réalisé après sa déclaration face à la presse et publié ce jeudi.
Le vainqueur de la primaire de la droite et du centre perd surtout du terrain chez les sympathisants LR, qui ne sont plus que 53 % (-14) à vouloir qu’il se maintienne, contre 48 % chez les sympathisants de la droite et du centre (-2).
Annonçant qu’il se maintenait dans la course à l’Elysée malgré la perspective d’une prochaine mise en examen, l’ancien Premier ministre a dénoncé lors de sa conférence de presse « une enquête menée depuis le début exclusivement à charge ». Mais la moitié des Français (57 %) estiment que François Fillon a tort quand il dit ne pas « avoir été traité comme un justiciable comme les autres », alors que le même pourcentage de sympathisants LR pensent qu’il ne l’a pas été.
« Assassinat politique ». Alors que le candidat dénonçait jeudi 2 mars un « assassinat politique », 62 % des Français rejettent cette idée, tandis que 70% des sympathisants LR adhèrent à cette assertion, comme 63 % des sympathisants de la droite et du centre.
Enfin, une écrasante majorité de Français (83 %) estiment que François Fillon ne remportera certainement pas (47 %) ou probablement pas (36 %) l’élection présidentielle de 2017. 59 % des sympathisants LR pensent qu’il ne la remportera certainement pas ou probablement pas.
* Sondage réalisé en ligne mercredi après la déclaration de François Fillon selon la méthode des quotas auprès de 980 personnes de 18 ans et plus.
Rédaction avec AFP