Ukraine : des sanctions en préparation en cas d’agression de la part de la Russie

Les Occidentaux sont en train de préparer des sanctions à mettre en place contre la Russie, si celle-ci décidait d’agresser l’Ukraine. Antony Blinken, secrétaire d’État américain a échangé avec son homologue chinois, qui défend les préoccupation russe. Pour Washington, « la diplomatie représentaient le chemin responsable« .

La cheffe de la diplomatie allemande,  Annalena Baerbock, a déclaré ce jeudi 27 janvier que les Occidentaux étaient en train de préparer un ensemble de sanctions en cas d’agression de la Russie contre l’Ukraine. Ces mesures incluent le gazoduc germano-russe controversé Nord Stream II.

Cette déclaration fait suite à plusieurs échangent notamment entre les États-Unis et la Russie, mais aussi entre les États-Unis et la Chine.

Ce jeudi 27 janvier les États-Unis ont refusé de s’engager à fermer la porte de l’Otan à l’Ukraine comme la Russie le demandait. Moscou a accueilli cette réponse avec froideur « On ne peut pas dire que nos points de vue aient été pris en compte, ou qu’il y ait une volonté de prendre en considération nos préoccupations », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Moscou, soutenu par la Chine

Mercredi 26 janvier, au cours d’un appel téléphonique entre les secrétaires d’États américains et chinois, Antony Blinken a annoncé qu’une nouvelle agression russe sur le sol Ukrainien comporterait des « risques mondiaux pour la sécurité et l’économie« . Washington a également indiqué que la « désescalade et la diplomatie représentaient le chemin responsable« .

Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères a quant à lui défendu les « préoccupations raisonnables » de la Russie pour sa sécurité. Après cet échange téléphonique, le principal représentant des séparatistes pro-russes de l’Est de l’Ukraine a réclamé jeudi que Moscou fournisse des armes pour faire face aux forces de Kiev, en pleine crise russo-occidentale qui menace d’aggraver ce conflit. Le parti russe au pouvoir, Russie Unie, a appelé mercredi 26 janvier le Kremlin à livrer des armes aux séparatistes, qui contrôlent des pans de territoire dans l’Est de l’Ukraine et qui y combattent depuis 2014 les forces ukrainiennes.

Depuis plusieurs semaines les tensions dans la région se renforcent, et les puissances internationales s’en inquiètent. Washington et ses alliés européens accusent Moscou de préparer une invasion de l’Ukraine, après avoir massé 100 000 soldats à proximité des frontières de son voisin. La Russie dément tout projet d’invasion mais exige que l’Otan s’engage à refuser une adhésion de l’Ukraine, une demande rejetée par les Occidentaux.

Groupe 2