Un surveillant de 25 ans s’est suicidé dans la nuit de mercredi à jeudi avec son arme de service à la maison d’arrêt de Luynes, à proximité d’Aix-en-Provence, a-t-on appris de sources concordantes.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, un surveillant s’est suicidé alors qu’il se trouvait seul dans le mirador de la prison. Son corps sans vie a été découvert jeudi matin vers 05H00 au moment de la relève, a précisé une source syndicale, évoquant un homme « jovial », arrivé à Luynes en 2018 et originaire d’outre-mer.
Le parquet d’Aix-en-Provence a ouvert une enquête confiée au commissariat d’Aix-en-Provence. « L’hypothèse du suicide est la plus probable mais l’autopsie précisera les circonstances du décès », a précisé à l’AFP le procureur de la République d’Aix-en-Provence Achille Kiriakides.
Cinq suicides parmi les surveillants en France en 2019
« Il semble que le suicide soit lié à des raisons personnelles », a pour sa part indiqué la direction de l’administration pénitentiaire.
Le mirador est l’un des seuls endroits en détention, avec la porte d’entrée principale, où les surveillants ont directement accès à une arme.
« C’est le premier suicide en 2020 d’un agent pénitentiaire. » En 2019, il y a eu cinq suicides parmi les surveillants, dont un sur le lieu de travail. Il y en a eu sept en 2018, tous hors des centres de détention. Il y a au total 30.000 personnels de surveillance en France.
EPJT avec l’AFP