Christian Quesada a été écroué ce mercredi pour détention d’images pédopornographiques et corruption de mineurs. L’homme de 54 ans avait des antécédents.
Christian Quesada, grand gagnant des « 12 coups de midi », a été écroué ce mercredi. « Des centaines d’images et vidéos compromettantes de mineurs et d’enfants subissant des viols et agressions sexuelles, qu’il échangeait avec d’autres internautes, ont été retrouvées sur ses ordinateurs », indique le procureur de la République de Bourg-en-Bresse Christophe Rode.
Les enquêteurs sont remontés jusqu’à lui suite à la plainte d’une jeune fille qui expliquait avoir dialogué sur internet avec une autre personne se faisant passer pour un mineur. « Il lui demandait de se dévêtir, de lui envoyer des photos dénudées et lui a fait des propositions ouvertement sexuelles », ajoute le magistrat.
Mis en cause plusieurs fois dans des affaires similaires
Selon une source proche du dossier, Christian Quesada avait déjà un casier judiciaire avant de participer aux « 12 coups de midi » sur TF1. Il a été impliqué dans trois affaires de « corruption de mineur », de « détention d’images pédopornographiques » et « d’exhibition » en 2001, 2003 et 2009. Mis en détention provisoire cette semaine, l’homme a avoué les faits. « Il était effondré, résigné même à un moment, mais il va rester combatif », explique Me Mélanie Savournin, son avocate.
Jean-Luc Reichmann « sous le choc »
Sur les réseaux sociaux, l’animateur des « 12 coups de midi » Jean-Luc Reichmann s’est dit dégoûté et en colère. « Cette rage qui s’empare de moi m’incite, aujourd’hui plus que jamais, à continuer mes combats, dont celui de protéger et d’accompagner au mieux nos enfants », a écrit celui qui incarne Léo Mattéï à la télévision, un agent de la brigade des mineurs.
Jean-Luc Reichmann en a également profité pour apporter tout son soutien aux policiers qui combattent « ces prédateurs qui peuvent, de près ou de loin, nous côtoyer ».
Christian Quesada n’a pour le moment pas fait appel du placement en détention provisoire.
Lucas Chopin