Le groupe a annoncé avoir acquis les liquidités nécessaires pour poursuivre son activité « normalement » en attendant de trouver une « solution durable. »
British Steel est le deuxième groupe sidérurgiste du pays fort de 5 000 employés. En début de semaine, il avait reconnu traverser une mauvaise passe et être à court de liquidités, en particulier en raison de l’impact des incertitudes du Brexit sur son activité.
La presse britannique avait même révélé que British Steel était au bord de la faillite et qu’il négociait, avec le gouvernement, un plan de sauvetage.
Les activités se poursuivent normalement
« Nous sommes heureux de confirmer que nous avons les liquidités nécessaires pendant que nous travaillons à une solution durable », a indiqué une porte-parole du groupe, dans une déclaration transmise à l’AFP vendredi. British Steel précise avoir reçu le soutien de ses actionnaires et créanciers, ajoutant que « les activités se poursuivent normalement. »
Ces difficultés de British Steel ont suscité l’inquiétude en France où le groupe britannique a repris l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord). Les fonds promis par l’État français et British Steel ont toutefois été versés mercredi, permettant à l’usine de reprendre son activité.