Le pape François se rendra en Irak en mars prochain. Lors de sa visite, il échangera avec la plus haute autorité musulmane chiite d’Irak, l’Ayatollah Ali Sistani. Après avoir été le premier souverain pontife à se rendre aux Émirats Arabes, le pape entend bien seller un pacte à Bagdad sur la “fraternité humaine”.
Le pacte que les deux hommes doivent approuver a été rédigé par le pape argentin et le grand imam de l’institution de l’islam sunnite. Leur signature permettrait de faire évoluer le dialogue interreligieux entre catholiques et musulmans de la région. Cette visite s’illustre comme une lueur d’espoir pour les chrétiens, qui ne représentent aujourd’hui plus qu’un pourcent du peuple irakien, à cause des violences qui leurs sont infligées depuis des années.
“Protéger les chrétiens”
Beaucoup d’espérances reposent sur cette rencontre, qui pourrait ne pas avoir lieu à cause de la situation sanitaire actuelle et des conflits récurrents qui agitent le pays. Si tout se déroule comme prévu, après cette signature, le pape François assurera des messes dans la capitale irakienne. Il se déplacera aussi à Erbil, capitale du Kurdistan irakien où sont réfugiés de nombreux chrétiens qui ont fui les attaques du groupe jihadiste Etat islamique.
Le pape François souhaite protéger la minorité chrétienne en agissant pour la liberté de croyances et d’expression, la protection des lieux de cultes et une pleine citoyenneté pour ces minorités religieuses.