Invité dans la chronique de Jeff Wittenberg, les Quatre vérités sur France 2, vendredi 11 février, le candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan est revenu sur sa difficulté à trouver des parrainages.
Le candidat à l’élection présidentielle et président du parti Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan a annoncé, vendredi 11 février, au journaliste Jeff Wittenberg qu’il lui restait « quinze jours pour convaincre 30 maires supplémentaires ». Cette année, la période de recueil des parrainages s’achève le 4 mars, date fixée par le Conseil constitutionnel.
Interrogé sur le lancement d’un site par François Bayrou pour faciliter les parrainages seulement pour les candidats recueillants 10 % d’intentions de votes dans les sondages, Nicolas Dupont-Aignan a évoqué « une fausse démocratie de carton-pâte ». Le député a dénoncé un exécutif qui choisissait les candidats pour les Français.
À moins de deux mois du premier tour, qui aura lieu le 10 avril, le président de Debout La France a remis en cause la liberté des maires à donner leurs parrainages. « Aujourd’hui, les maires subissent des pressions parfois des intercommunalités ou des partis politiques installés, il y un vrai danger pour la démocratie », a-t-il affirmé.
0,5 % à 2 % d’intentions de votes
Le candidat à la présidentielle n’a pas manqué également de réagir à l’interdiction des manifestations des « convois de la liberté » par la préfecture de Paris : « Quand c’est l’extrême gauche ou des clandestins qui cassent tout, ils ont le droit de manifester mais quand ce sont des honnêtes français qui défendent simplement leur pouvoir d’achat […] on les accable de tous les maux. »
Crédité de 0,5 % à 2 % d’intentions de votes dans les sondages, Nicolas Dupont-Aignan a affirmé qu’il « comptait faire plus » que les 4,5 % (environ 1,6 million de voix) obtenu au premier tour de l’élection présidentielle de 2017.